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Phobie du dentiste : comprendre ses racines et les apaiser avec l’hypnose


Phobie et peur médicale
Phobie et peur médicale

Aller chez le dentiste devrait être un acte banal de prévention ou de soin. Pourtant, pour de nombreuses personnes, c’est une épreuve redoutée, parfois évitée pendant des années. Cette peur, lorsqu’elle devient intense, irrationnelle ou invalidante, est qualifiée de phobie dentaire.


Selon une étude de la revue Journal of Dental Research (Armfield, 2010), 15 à 20 % des adultes dans les pays occidentaux déclarent ressentir une anxiété dentaire modérée à sévère. Cette peur conduit souvent à éviter les soins, ce qui aggrave les problèmes bucco-dentaires et peut renforcer le cercle vicieux de l’angoisse.


Quelles sont les origines ?


La peur du dentiste peut avoir plusieurs origines, souvent entremêlées :

  1. Des expériences passées douloureuses (notamment dans l’enfance), comme l’a montré une méta-analyse de Moore et al. (2014) sur les traumatismes dentaires.

  2. Une hypersensibilité à la douleur, à la sensation d’intrusion ou aux bruits perçus comme agressifs.

  3. Une perte de contrôle perçue en position allongée et face à un acte technique.

  4. Des troubles anxieux plus larges (phobies, troubles panique) qui se cristallisent dans ce contexte médical.


La peur du dentiste est une réponse émotionnelle réelle, souvent enracinée dans l’histoire personnelle ou dans des expériences perçues comme menaçantes.


L’hypnose : une réponse thérapeutique validée


L’hypnose médicale est aujourd’hui reconnue par la science comme un outil efficace pour le traitement des phobies, de l’anxiété et de la douleur.


Une revue systématique Cochrane (2019) confirme que l’hypnose permet de réduire significativement l’anxiété préopératoire chez les patients, notamment en contexte dentaire. D’autres études montrent qu’elle aide à :

  • Moduler les perceptions sensorielles (douleur, bruit, inconfort),

  • Diminuer l’activation du système nerveux autonome (rythme cardiaque, sueurs, tensions),

  • Reprogrammer les réponses émotionnelles liées à des souvenirs désagréables.


L’imagerie cérébrale, notamment les travaux de Rainville (2002), a montré que l’hypnose modifie l’activité de zones cérébrales liées à la perception de la douleur et de la peur, en activant notamment le cortex cingulaire et le cortex préfrontal.


Comment ça fonctionne ?


L’hypnose thérapeutique crée un état de conscience modifiée, un peu comme lorsqu’on est absorbé dans une lecture ou un trajet. Dans cet état, la personne reste active, consciente, mais peut accéder à d’autres ressources psychiques, émotionnelles et sensorielles.

Dans le cadre d’une phobie dentaire, les séances permettent :


De désensibiliser les souvenirs anxiogènes,


D’installer des ancrages de sécurité mobilisables lors du prochain rendez-vous,


D’imaginer activement des scénarios positifs, réalistes, dans lesquels la personne retrouve du contrôle.


En moyenne, 1 à 3 séances suffisent pour des résultats concrets, selon l’intensité de la peur et l’histoire de la personne.



Peur et phobie du dentiste
Peur et phobie du dentiste

Pour qui, et pourquoi ?


Vous reportez sans cesse vos rendez-vous dentaires ?


Vous ressentez un stress physique intense à l’idée d’y aller ?


Vous avez vécu un soin traumatisant dans le passé ?


Vous souhaitez éviter une anesthésie générale pour des soins de routine ?


L’hypnose peut vous aider à revenir en sécurité dans la relation de soin, reprendre le contrôle, et vous reconnecter à des ressources internes souvent oubliées par la peur.



 
 
 

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